LE MEDECIN GUSTAVE DE LA CROIX SAINT JACQUES

Publié le par Classe de 5°A Groupe A

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CHAPITRE 1

 

        Au Moyen-âge, Gustave soignait les malades de la région. Il était moine et médecin dans l’abbaye de l’Ouye, une grande abbaye qui se trouvait à l’orée de la forêt de Dourdan. C’était un joli village comprenant une église, un château et une halle.

 

        Gustave était de taille moyenne, brun et la coupe au bol. Ce jour là, il essayait de sauver une petite fille gravement malade. Mais elle avait une maladie incurable. La petite fille l’attendait dans sa chambre d’hôpital. Elle avait l’ai très mal en point. Elle savait qu’elle allait mourir, mais elle avait peur de parler avec Gustave de cette malheureuse nouvelle

 

        Il n’arriva pas à la sauver. Avant de mourir, la petite fille pria avec Gustave. Il fut bouleversé lorsqu’elle mourut.

 

        Au village, quelqu’un renseigna Gustave en l’informant qu’il existait un médecin Arabe nommé Alceste, qui aurait pu la sauver. Il voulut donc aller rencontrer cet Alceste qui pourrait lui enseigner son savoir. Il aurait aimé échanger des connaissances médicales avec lui.

 

        Mais l’Arabie était un pays très lointain de la France. Gustave dut donc se préparer pour un long voyage. Il savait qu’il pourrait lui arriver bien des aventures et des périples.

 

        Son dernier repas fut composé d’une soupe claire, ce n’était pas très consistant pour traverser les forêts du sud, le lendemain matin, à l’aube.

 

        Vers six heures du matin, Gustave venait de finir de faire ses valises. Ce dernier dit au revoir à ses amis. Tous espérait que ce n’était pas un adieu ... Voilà comment Gustave partit vers l’Arabie rencontrer un certain Alceste.

 

 

CHAPITRE 2

 

        Gustave traversa une forêt sombre. Il trouva une grotte à l’extrémité sud de celle-ci. Il entra dans la grotte pour se reposer et il rencontra un vieux mage nommé Yves. Il était sage, gentil, amical, intelligent et sympathique. Il était habillé d’une longue robe rouge, de bottes en lin violet. Il avait un bâton en bois de chêne très long.  Son chapeau était rouge. Il avait une paire d’épais gants en lin rouge.

 

        Gustave, très fatigué, se reposa dans la grotte de Yves. Pendant ce temps, Yves partit chercher de quoi manger pour lui et Gustave. Quand il se réveilla, Yves n’était pas là. Alors, il alla le chercher pour voir ce qu’il faisait. Gustave vit Yves qui partait dans la forêt. Il décida de le suivre.

 

        Gustave entendit un hurlement d’ours sauvage. Par crainte pour Yves, il courut voir ce qui se passait. Il retrouva Yves à la lisière de la forêt, en très mauvaise posture, contre un ours sauvage. Gustave n’écoutant que son courage n’hésita pas à aider Yves.

 

 - « Au secours ! Cria Yves.

 

 - Que puis-je faire ? répondit Gustave.

 

 - Retourne à la grotte et prends la fiole d’anesthésiant !

 

        Gustave courut à la grotte et voulut prendre la fiole  d’anesthésiant. Mais, le grand nombre de fioles le stoppa. Il prit une fiole et regarda ce qu’il y avait écrit dessus : soporifique, venin d’araignée non mortelle, venin d’araignée mortelle…

 - Enfin la fiole d’anesthésiant ! Cria Gustave.

 

        Puis il alla vers Yves et lui donna la fiole d’anesthésiant.

Yves fit avaler la fiole à l’ours sauvage. Yves, se défendait avec son bâton, maintenait la gueule de la bête ouverte. Il jeta le contenu de la fiole entre ses dents. L’ours s’endormit tout de suite.

 

        De retour à la grotte, Yves lui dit ce qu’il faisait dans la forêt :

 

 - Je suis parti dans la forêt pour trouver des herbes médicinales pour mes potions de soin, lorsque je fus coincé ici. J’ai utilisé toutes mes potions pour ne pas mourir. Mais l’ours m’a eu par surprise quand je ramassais les herbes. Puis tu m’as aidé. Pour te remercier, je vais te donner le secret de mes potions de guérison. Dit Yves.

 

        Le mage lui tendit les rouleaux de recettes ainsi que la liste de certains ingrédients.

 

 - Merci pour tout cela ! Remercia Gustave. »

 

        Gustave reprit la route vers Marseille, le cœur rempli d’espoir de trouver Alceste.

 

 

CHAPITRE 3

 

        Gustave continua sa route  en passant par la forêt et il arriva à Marseille, dans le sud. Mais pendant ce temps là, sur le parcours, il se fit piquer par un serpent, au bord de la mer, dans une petite rue. A ce moment là, il rencontra une personne qui s’appelait Thomas. Ils devinrent amis.

 

        Thomas avait quelques connaissances en médecine. Il était grand, brun, aux yeux marron. Il venait du nord. Ses connaissances en médecine, il les avait apprises avec son père, qui était médecin.  Thomas n’avait pas beaucoup de connaissances car son père était mort quand il avait dix ans.

 

        Ils recherchèrent le bateau ils le trouvèrent et ils montèrent dessus. Thomas essaya de le soigner, ils avaient déjà parlé médecine tous les deux. Gustave s’évanouit dans le bateau. Thomas alla chercher du secours au port. Il chercha un médecin mais il n’en trouva pas. Il continua à chercher dans les rues de la ville. Il trouva un médecin, le ramena au bateau pour qu’il soigne Gustave. Le médecin était vieux, mais il se rappelait bien de ses connaissances en médecine.

 

        Ils arrivèrent sur le bateau. Gustave et le médecin firent connaissance. Il s’appelait Robin. Il dit :

 

 - Il me faut des remèdes pour vous soigner. On les trouve dans la forêt, ils sont très difficiles à trouver, ils sont rares. Nous allons partir les chercher. C’est un peu loin, mais nous y allons tout de suite. Il faut vous soigner rapidement. Allez ! Nous y allons.

 

        Ils  partirent pour la forêt. Ils cueillirent des ingrédients. Il fallait des écorces de chêne, des feuilles spéciales et d’autres plantes comme ça. Quatre heures après ça, ils arrivèrent sur le bateau. Robin se mit à le soigner. Il lui manquait un produit, il y retourna. Avant de partir, il lui  mit un genre de bandage. Thomas resta avec lui sur le bateau, au cas où son état empirerait. Il allait de plus en plus mal.

 

        Deux heures après, Robin arriva. Il avait été plus rapide qu’avec Thomas parce qu’il s’avait déjà où il devait chercher. Il le soigna avec beaucoup de difficulté, mais il le  soigna bien. Gustave souffrit un petit peu, mais il s’en sortit. Après avoir dit adieu à Robin, Thomas et Gustave prirent le bateau et traversèrent la Méditerranée.

 

 

CHAPITRE 4

 

        Gustave continua son voyage en bateau. Il discuta avec le cuisinier pour mieux le connaître. Le cuisinier s’appelait Albert et cela faisait cinq ans qu’il travaillait sur le bateau. Depuis il avait rencontré beaucoup de personnes avec qui, il avait gardé contact.

 

        Gustave le trouva assez sympathique. Ce cuisinier était originaire de l’Afrique du nord. Gustave et Albert étaient en train de discuter quand tout à coup ils entendirent un gros choc. Et d’un seul coup la coque du bateau se brisa car le capitaine du bateau avait cogné dans une épave.

 

        Le bateau se mit à couler et Gustave resta coincé dans la cave à vin du bateau. Quand il arriva sous l’eau, un tonneau se mit à remonter à la surface. Gustave le vit et s’y accrocha et il fut sauvé. Il arriva au dessus de l’eau et il chercha partout Albert et Thomas mais ne les vit pas. Il les chercha pendant dix minutes mais, après ce temps écoulé, il abandonna toute recherche et se mit à nager pour atteindre la terre ferme.

 

        Cela faisait maintenant quatre heures que Gustave nageait, accoudé à un morceau de tonneau. Il arriva enfin et s’endormit sur la plage. Le lendemain, il continua son chemin dans la forêt. Il rencontra un jeune bûcheron qui ramenait du bois dans la ville pour le vendre.

        Gustave discuta longtemps avec lui. Le jeune bûcheron devait s’arrêter chez lui pour y déposer un peu de bois. Gustave le suivit chez lui. Celui-ci  lui offrit de quoi manger et boire car Gustave n’avait pas mangé depuis quelques jours. Ils repartirent sur le chemin de la ville. Gustave découvrit la ville pour la première fois.

 

        Ils arrivèrent dans la petite ville commerçante. Le bûcheron repartit travailler. Dans cette ville, Gustave chercha une auberge qui pourrait l’accueillir pour quelques jours. Il rencontra quelqu’un qui accepta de l’héberger. Ce vieil homme était cordonnier et, vu que Gustave était pieds nus, le vieil homme décida de lui confectionner de nouvelles chaussures. Gustave fut ravi par la proposition du vieil homme. L’homme en profita aussi pour le soigner car il était blessé à la jambe, à cause d’une planche de bois, depuis que le bateau avait coulé. Gustave fut heureux d’être enfin soigné, car sa blessure commençait à enfler.

 

        Après quelques jours passés chez lui, Gustave décida de reprendre la route pour trouver le médecin arabe Alceste. Gustave repartit avec un bandage à la jambe. A cause de sa blessure, le chemin risquait long et pénible.

 

 

CHAPITRE 5

 

        La nuit suivante, Gustave était très fatigué, car cette nuit là, il faisait très froid. Il s’endormit. Au matin, une lueur, au loin, brillait. Gustave se mit à courir, espérant  qu’il arriverait à Babylone.

 

        Il arriva à l’entrée de Babylone. Le garde lui dit :

 

 - On ne passe pas. Il est tard  et il est l’heure du couvre feu donc on ne passe pas.

 

 - Mais je suis fatigué je dois trouver une potion magique pour sauver les gens de mon village. Je dois trouver Alceste le grand médecin.

 

 - Comment tu veux trouver Alceste le grand médecin ? Je le connais bien. Bon… Je te laisse entrer mais fais attention aux gardes ! Ils surveillent la cité. Il faut que tu ailles te réfugier chez la famille qui habite à la troisième maison ils vont t’accueillir.

 

 - Merci !

        Il s’en alla. Il fit très attention car il y avait beaucoup de gardes. Il se réfugia vite dans la famille dont le garde lui avait parlé. Ils étaient gentils et lui offrirent un bol de soupe. Il demanda à la mère :

 

 - Je suis Gustave j’ai besoin de rencontrer Alceste le grand médecin. Où pourrai-je le trouver?

 

 - Mes enfants, Martin et Tania, vont vous montrer le chemin demain. Mais je suis malade et j’ai besoin d’un médecin je ne peux pas me déplacer

 

 - Je suis un médecin, je vais vous aider.

 

        Il l’examina et lui fit un remède à base de basilique, de sève et de miel. Le lendemain, elle se sentait mieux et lui fit un grand déjeuner.

 

        Les enfants étaient prêts à emmener Gustave chez le grand médecin Alceste. Ils partirent et marchèrent très vite. Alceste leur demanda : 

 

 - Arrêtez-vous ! Je suis fatigué !

 

 - On y est. Il faut que l’on s’en aille. Il fait déjà nuit !

 

Les enfants partirent et Gustave se retrouva seul.

 

 

CHAPITRE 6

 

        La nuit commençait à tomber lorsque Gustave trouva enfin la maison d’Alceste au coin d’une rue. Heureusement que les deux enfants, qui connaissaient bien Babylone, lui avaient indiqué le chemin.

 

        La maison était allumée, des fioles remplies de liquides rouges, bleus, étaient posées près de la porte. Gustave frappa à la porte. Il attendit quelques minutes, puis quelqu’un ouvrit la porte.

 

        C’était un bonhomme avec une longue barbe blanche, et un petit chapeau marron. Ses vêtements étaient gris. Il le fit entrer.

 

 - « bonjour, qui êtes-vous ? 

 

 - Bonjour, je me nomme Gustave. Je viens vous rencontrer parce que je suis moine guérisseur. J’aimerais apprendre les secrets de la médecine d’ici, j’ai appris que vous étiez un grand savant guérisseur et vous en connaissiez beaucoup de choses sur le sujet. 

 

 - Alors vous avez frappé à la bonne porte ! Je connais des tas d’endroits cachés regorgeant de plantes médicinales.  Demain, nous irons à la fontaine magique. Ce soir il est trop tard pour y aller.

 

 - Oui j’ai déjà entendu parler de cet endroit ! Il paraît que son eau peut soigner une blessure mortelle. »

 

        Le lendemain, Gustave et Alceste partirent pour la fontaine magique. Là, Gustave prit un échantillon dans une fiole. Gustave et Alceste devinrent très vite amis. Alceste emmena Gustave dans des endroits secrets comme la grotte aux dragons, la rivière aux poissons verts, regorgeant de vitamines pour soigner les malades, la forêt vivante…

 

        En rentrant à la ville, les deux nouveaux amis virent un petit garçons par terre, mourant. Gustave se précipita pour aller voir ce qu’avait le petit garçon. Il reconnut alors Martin, le garçon qui l’avait aidé à trouver Alceste.

 

        Pendant qu’Alceste allait chercher du secours, Gustave, grâce aux échantillons trouvés dans la forêt vivante, soigna le jeune garçon. Grâce à ce geste, Gustave fut par la suite nommé, après de longues discutions, « médecin d’honneur » de la ville.

 

        Avant de partir Gustave prépara les quelques fioles que Alceste lui avait gentiment données. Gustave proposa à son ami de venir avec lui. Mais la population locale avait besoin de lui, et donc il refusa.

 

        Gustave repartit, ravi, de cette rencontre et de son aventure.

Mais le voyage de retour allait être très long…

 

 

CHAPITRE 7

 

        Après avoir rencontré Alceste, Gustave retourna donc dans son pays. Après avoir beaucoup marché, il atteignit la lisière d’une forêt.

Il hésita un long moment avant de pénétrer dans celle-ci car il savait que les forêts étaient infestées de loups et de toutes sortes de bêtes sauvages. Mais il finit par se décider et s’aventura lentement sous les conifères qui peuplaient majoritairement cette forêt.

 

        Après quelques heures de marche, Gustave s’arrêta et s’endormit au pied d’un arbre. Dans son sommeil, il entendit des bruits. Réveillé en sursaut, il pensa que c’étaient des loups. Affolé, il courut tout droit dans la forêt sombre jusqu’à une clairière. Là, voyant qu’il n’y avait aucun danger, il se coucha dans la clairière et continua son sommeil.

 

        Peu après, il entendit à nouveau les gémissements, mais cette fois beaucoup plus proches de lui. Il se leva et se tint sur ses gardes. Là, à l’entrée de la clairière, il vit un homme aux yeux brillants, aux longues oreilles, avec des vêtements assez poussiéreux et un regard affaibli. C’était un elfe des bois. Les gens du village pensaient que c’était une légende. L’elfe était blessé à la jambe. Gustave s’approcha de lui et remarqua que sa blessure était due à une morsure de loup très profonde.

 

        Au début, Gustave se méfia de l’elfe car il ne savait pas si celui-ci était pacifique, mais l’elfe semblait ne pas lui en vouloir. Gustave décida de le soigner pour tester l’une des potions qu’Alceste lui avait donnée. L’elfe semblait vraiment trop mal en point pour qu’on le laisse comme ça.

 

        Il fit couler de l’eau de Gange mélangée avec une herbe spéciale appelée « hamoinie » qu’Alceste lui avait donnée. L’elfe content de savoir que Gustave allait le guérir, lui promit qu’après, il l’emmènerait au pays des elfes : Teldrasill, une grande forêt située un peu plus à l’Est de celle-ci. Gustave apprit que le nom de l’elfe était Croc-de-Loup. Ils cheminèrent donc vers Teldrasill, le pays des elfes.

 

        Là bas, il fut présenté au chef des Teldrasiens, un archidruide, nommé Tyrande. C’était un elfe de grande taille, ses yeux étaient aussi brillants que ceux de Croc-de-Loup. Des chaussures formées de grandes feuilles lui montaient jusqu’à mi-mollet, il avait des habits en tissu assez raide, avec quelques pièces de cuir et des épaulières de bois. Gustave le salua chaleureusement et le chef lui répondit par un signe de la main.

 

 - « Voulez-vous partir à la chasse avec mes compagnons ? Lui demanda le chef Teldrasien.

 - Avec plaisir ! Lui répondit Gustave.

 - Bien, nous allons bientôt partir nous allons vous équiper. »

 

        Ils lui donnèrent un arc et des flèches. Tyrande prévint tous les chasseurs par un signal et fit des groupes de deux. Gustave était avec Croc-de-Loup.

 

        Ils partirent donc vers le cœur de la forêt, là où le gibier venait s’abreuver à une petite rivière. Là-bas, ils se trouvèrent nez à nez avec un ours énorme. Par réflexe Croc-de-Loup et Gustave s’écartèrent et se cachèrent derrière de gros buissons.

 

        Gustave ne connaissant pas les principes de la chasse se mit dans le vent et l’ours le sentit. Pris de panique la grosse bête fonça droit sur le moine qui décocha une flèche mais le rata de près. Croc-de-Loup comprenant que son ami, en danger, ne pouvait rien faire,  tira une flèche qui atteignit l’ours entre les omoplates. Celui-ci se retourna juste au moment où l’elfe tirait déjà une autre flèche qui, cette fois-ci, atteignit l’ours au cœur. L’énorme bête s’écroula sous l’effet de la douleur et la perte de sang qu’il avait déjà subi lorsque la première flèche l’avait atteint.

 

        Gustave le remercia vivement et ils rentrèrent au village avec la dépouille de l’ours. Le soir, il y eut un repas de fête en l’honneur de Gustave et de Croc-de-Loup.

 

        Mais Gustave, à regret, dut partir le lendemain matin, car il devait continuer son chemin.

 

 

CHAPITRE 8

 

        Gustave était presque de retour à l’abbaye. La nuit tombait et il devait trouver une auberge pour se reposer. Il s’arrêta dans un village ce nommant Sainte Lucie, et demande une chambre à un aubergiste. Après que l’aubergiste lui eut montré sa chambre, il interpella Gustave et lui dit de ne pas trop traîner dans ce village parce que les villageois n’étaient pas très hospitaliers.

 

        En effet, il se rendit compte, pendant la nuit, qu’il se passait des choses mystérieuses. Il entendit un cri, se leva, regarda par la fenêtre et vit des ombres, dans une maison, avec une forte lumière verte. Croyant avoir eu une hallucination, il se recoucha.

 

        Le lendemain, il entendit parler de disparitions, dont la voisine de la maison d’en face. Alors il s’inquiéta et décida de mener son enquête auprès des villageois. L’aubergiste essaya de le dissuader. Gustave trouva ça suspect mais cela ne l’arrêta pas dans ses recherches.

 

        Il alla dans les rues et interrogea les passants. Une passante d’une beauté extrême accepta avec gentillesse de répondre à ses questions. Elle se nommait Lucile. Elle lui rapporta des informations précieuses. Elle lui dit qu’une sorcière était la cause de toutes ces disparitions. Il pensa, sur le coup, que cette fille était jolie mais folle.

 

        Il interrogea d’autres passants mais sans succès. Gustave, repartit, déçu, dans les rues sombres du village. Là, à un croisement de rues étroites, il revit la fameuse lumière verte, et une ombre qui ressemblait en effet à une sorcière. Après tout, la jolie fille n’était peut être pas si folle que ça !

 

        Le lendemain, il voulut s’excuser et lui faire part de ses recherches, mais elle n’était plus là. Il demanda aux passant où Lucile habitait. Quelqu’un lui montra sa demeure et Gustave comprit qu’elle avait eu à faire à la sorcière. Affolé, il alla la voir, mais la maison brûlait.

 

        Avec un courage inouï, il entra dans son habitat voulant la sauver. Il vit un dragon qui défonçait la maison. Gustave commença à courir et le dragon le suivit en brûlant toutes les maisons sur son passage. Gustave ne savait pas que le dragon était en fait la jeune fille! Elle avait subi une malédiction lancée par la sorcière.

 

        Il tomba, jeta des cailloux sur l’animal pour le ralentir. Il tomba à nouveau et trouva un pieu à sa portée. Gustave le pointa vers le ciel. Le dragon se baissa et se planta le pieu dans le cœur. A l’instant où le dragon mourait, une fumée verte apparut, et le dragon se transforma. Et la jolie fille apparut et tomba des bras de Gustave. Alors il comprit qu’elle était morte.

 

        Attristé, il repartit de ce village maudit et se dirigea, à nouveau, vers l’abbaye…

 

 

CHAPITRE 9

 

        Après un long chemin Gustave arriva enfin à Dourdan, tout heureux de se retrouver chez lui. Il ne pensait qu’à une seule chose, raconter son incroyable aventure à ses amis. Il se mit à courir malgré sa fatigue en direction de l’abbaye de l’Ouye, il était tellement pressé qu’il ne pouvait s’en empêcher. Il croisa quelque personne qu’il connaissait mais il ne leur adressa qu’un rapide « Bonjour ».

 

        Une fois arrivé à l’abbaye il entra. Personne en vue. Il alla dans sa chambre puis dans la chapelle où une messe était célébrée, une messe plutôt triste. Alors Gustave se faufila au fond de la chapelle ; personne ne l’avait vu. Le prêtre qui célébrait la messe était inconnu de Gustave. Il leva les mains et dit :

 

 - « Prions pour le prêtre Jacques Moulon qui devait célébrer la messe aujourd’hui, mais qui n’a pas pu à cause de son grave état ».

 

        Gustave comprit, de suite, que le prêtre était gravement malade. Une fois la messe finie, les moines virent Gustave. Ils étaient tous heureux de le revoir. Ils sautèrent de joie. Il leur parla du mage qu’il avait rencontré dans une grotte ; de sa piqûre de serpent ; du naufrage duquel il avait été sauvé par une planche et de Babylone. Il raconta le médecin arabe, célèbre, les potions magiques qu’il avait utilisées sur les elfes et le village étrange où il avait été attaqué par un dragon.

 

Ils étaient tous attentifs, puis Gustave se calma et demanda ce qui était arrivé au prêtre Jacques Moulon. Il y eut une minute de silence quand Louis, un des moines répondit :

 

 - Le médecin nous a dit que cela se nommait « la peste verte » une maladie rare et peu connue, il a des bouton verts, ce n’est pas du tout beau à voir. Le médecin arabe ne t’a pas appris comment soigner cette maladie ?

 

 - Non, je suis désolé.

 

 - Et des potions magiques, je suis sûr que tu en as.

 

        Il regarda dans sa poche, rien, puis dans son sac, il n’en trouva pas.

 

 - J’étais sûr qu’il m’en restait deux dans mon sac quand j’ai fait une pause dans Dourdan, c’est impossible, s’exclama Gustave, perdu.

 

 - On va t’aider à les retrouver, décida Louis. Il est peut-être tombé là-bas en ouvrant ton sac. On a trouvé un cheval perdu pendant ton absence, il va nous servir, on s’y met maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

 

 - Très bien allons y maintenant. Où est-il ?

 

 - Dans le jardin. On y va tous les deux, tu te souviens au moins où tu as fait ta pause ? Lui demanda Louis.

 

 - Oui, à peu près.

 

        Ils partirent et arrivèrent à l’endroit. Ils cherchèrent tous les deux puis finirent par trouver les deux flacons, entre deux cailloux, là où Gustave s’était installé. Il y en avait une qui était cassée et l’autre était en bon état. Ils la prirent et rentrèrent avant que la nuit tombe.

 

Une fois arrivés, ils se dépêchèrent de monter dans la chambre du prêtre Jacques Moulon. Gustave lui mit un gant qui était trempé dans de l’eau froide sur le front, puis lui fit boire la potion entièrement. Les boutons verts disparurent en quelques minutes. Il était guéri complètement et sans fièvre.

 

Quelques jours plus tard, pour le remercier, le moine qui dirigeait l’Abbaye le nomma « Gustave de la croix saint Jacques ». En son honneur on éleva une croix près des deux cailloux, là où Gustave et Louis avaient retrouvé la fiole. Et la vie continua, paisible, à l’Abbaye de l’Ouye, dans le joli petit village de Dourdan.

 

 

FIN

 

 

ROMAN médiéval

Écrit par la classe de 5°A Groupe A

MARS 2010

 

 

CHAPITRE 1             MATHIAS                THIBAULT

 

CHAPITRE 2            TIMOTHE                GUILLAUME

 

CHAPITRE 3            MICKAEL

 

CHAPITRE 4            ANAIS             MELISSA

 

CHAPITRE 5            LEO

 

CHAPITRE 6            SAMUEL          NICOLAS

 

CHAPITRE 7            REMI               BARTHELEMY

 

CHAPITRE 8            ADELAÏDE       LEANA

 

CHAPITRE 9            THERESE

Publié dans ROMANS

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